lundi 25 août 2008

olympics farewell


la phrase de la soirée :

"I want to start by congratulating Boris Johnson on a flag waving performance that was worthy of an Olympic medal."

Gordon brown

Ceux qui étaient devant leur télé comprendrons et sourirons.












Pourquoi pleure-t-on devant la farewell des JO ?


Parce qu’au sein du nid d’oiseau, les annonces se font d’abord en français à l’honneur de la langue de Pierro ?
Parce que le podium du marathon devant la planète entière ?
Parce que l’Union Jack et God Save the Queen, on aurra beau dire, c’est racé ?
Parce les chorés colorées (facies compris) des anglais tellement second degrés ?
Parce que la tour de la mémoire, simplement folle ?
Parce que les acrobates habillés en bigoûts ?
Parce les feux d’artifices redéfinissent la dissipline ?
Parce que l’hymne olympique est simplement frissonnante et qu’au moment où il le descende, on sait qu’il faudra attendre pour le revoir ?

Parce que le drapeau de la Grèce, où avant hier, ils inventaient le concept des plus belles batailles entre nations : celles où seules la sueur et les larmes sont garanties ?
Peut-être Parce qu’ils sont là, au centre, les athlètes du monde entier, jeunesse de l’humanité se donnant rendez-vous tous les quatre ans au sein d’une même enceinte pour se livrer le plus beau des combats. Regardez un podium, un seul. Et regardez le visage de ces gamins dont les efforts sont enfin récompensés par quelques couleurs, et quelles couleurs ? leurs couleurs ! Ils sourient et nous aussi. Ils ont une larme et nos sourires auront une touche salée..
Alors stop aux discours fustigeant les JO comme un simple combat de zizis entre les nations économiquement dominantes. Vos gueules, l’espace d’une remise de médaille, d’une cérémonie de clôture. Rangez vos pensées simplistes à propos du nationalisme et regardez la merveille du génie humain qui, peut-être mieux que vous, a compris les sens réels des mots pacifisme et holisme. Taisez-vous et frissonnez donc, parce qu’on ne pourra pas vous le raconter celui-ci : il est l’instant-même. Et les anneaux sont là pour l’accompagner, comme pour nous rappeler que les choses précieuses sont aussi fatalement rares.

Alors elle s’éteint. Elle quitte le stade, elle quitte nos heures. Soudain le monde reviendra à la normale.

Merci aux anciens, merci aux 28 précédentes, merci à Pékin, et surtout un immense merci aux athlètes et à Pierro. Puisse ton concept durer pendant longtemps. Je ne puis souhaiter que ça, pour moi et pour ceux que j’aime.
One World, One Dream : seeing Paris 2072 Olympic Games with my grand children, talking about the old days when guys named Phelps and Bolt were considered as aliens. Smiling to them…







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